Les informations contenues sur ce répertoire concernent la réforme du service enseignant et la réduction des volumes horaires des diplômes à l'Université Paris 8 à l'occasion du passage au LMD.

Cette réforme, base de la lettre de cadrage du président, a été décidée à la sauvette en mai 2004 et votée en Conseil d'Administration le 28 mai 2004 sans débat, et sans consultation préalable des autres instances (Conseils d'UFR, Conseil Scientifique, CEVU).

La coordination LMD, créée au départ par la présidence pour canaliser le mécontentement de la majorité des porteurs de projets LMD face à cette réforme, en juillet 2004, s'est vue, en septembre 2004, opposer une fin de non recevoir. La coordination a réagi en s'auto-organisant, en lançant une pétition, en se dotant d'un site web (celui-ci), en constituant une mailing-list. Au 25 janvier 2005, la pétition avait réuni 225 titulaires de l'université, et 54 non titulaires. Des motions émanant des UFR et des départements sont venues accompagner les diverses actions de la coordination.

A la suite de ces motions, le 14 février 2005, le président a retiré sa réforme sans autre forme de procès, pour décider, cette fois sans aucun semblant de passage par les Conseils, une nouvelle réforme, augmentant par la même occasion - l'occasion fait le larron - le service enseignant. Entre temps, la pétition dépassait les 250 titulaires.

Le courrier de la coordination du 20 février 2005, intitulé Victoire au goût amer, faisait un bref bilan de la situation et annonçait la suite. Le 25 mai 2005, un CA vote à la sauvette et sans quorum (15 présents et représentés) la décision du président par 11 voix pour. La coordination, dans son dernier courrier du 14 juin 2005, intitulé Tranches horaires : CA croupion ?, prend acte des rapports qui se sont instaurés dans l'actuelle législature entre l'exécutif (le président) et le législatif (les Conseils).