13 novembre 2012 : Fin de la grève

A la suite du conseil de l'IED, nous sommes officiellement avisés de la fin de la grève.

12 novembre 2012 : Conseil de l'IED

A la demande de la présidente de l'université, un conseil spécial s'est tenu le 12 novembre, présidé par la présidente de l'université ; celle-ci a mis aux voix le principe d'un audit, en s'engageant à en préciser le contenu, et l'a mis aux voix : 11 pour, 1 contre ; le conseil a également voté, à l'unanimité, son intérêt pour la proposition de conseil pédagogique présentée en séance, mais en indiquant qu'il n'a pas eu le temps de l'étudier.

24 octobre 2012 : Le directeur en appelle à la présidence et aux conseils centraux

Indigné par la prolongation de la rétention des notes et inquiet du sort des étudiants, le directeur écrit à la direction de l'université ; dans le même temps, un responsable de master s'adresse aux signataires en qualifiant le refus de noter les étudiants et de tenir les jurys d'acte grave et illégal, prenant en otage les étudiants. Le courrier n'étant pas adressé à l'ensemble de la communauté (qui a simplement été mise en copie), je ne le diffuse pas ici.

23 octobre 2012 : Enfin la réponse !

Et (on commençait à s'en douter, vu le silence) la réponse est : la grève continue... elle revendique un nouveau conseil, et ce qui avait été demandé pour le printemps est désormais demandé pour tout de suite.

jusqu'au 22 octobre 2012 : contestations diverses

Au lieu de répondre à la question du directeur, des signataires envoient des courriers en réaction à la publication du dernier relevé de décision du conseil. Ces réactions montrent une incompréhension du fonctionnement des instances élues, en particulier de la notion d'approbation d'un compte-rendu : approuver le compte-rendu d'un vote n'est pas approuver le vote, le vote se suffit à lui-même. Y est parfois ajouté, comme un remord, un intérêt, à titre individuel, pour les contractuels administratifs et la précarité.

20 octobre 2012 : le directeur demande à savoir où en sont les signataires

Devant le silence des signataires depuis le 18 octobre, le directeur demande à savoir si leur action continue ou non, en attirant leur attention sur les risques pour les étudiants.

19 octobre 2012 : motion du conseil de Psychologie

Dans cette motion le conseil de l'UFR Psychologie exprime son soutien aux collègues mobilisés, et son souhait d'être associé à l'élaboration de solutions.

18 octobre 2012 : le conseil

Le conseil de l'IED a accepté d'ouvrir sa séance à partir de 12h. Jacques Carpentier présidait la séance. Une partie des grévistes et une partie conséquente du personnel (une cinquantaine de personnes en tout, membres du conseil inclus), sont venus et ont exposé leurs difficultés ainsi que quatre propositions, deux dont ils demandaient la mise en place immédiate et deux sur lesquelles ils ont demandé que le conseil statue d'ici le printemps prochain. Le directeur a transmis en fin de journée un point sur la discussion de ces propositions dans le conseil après que celui-ci ait repris ses travaux.

16 octobre 2012 : la réunion du personnel

Un quart d'heure avant le début de la réunion, Françoise Morange-Majoux envoie un courrier indiquant que les signataires ne viendront pas, car c'est une réunion de travail et qu'ils sont en grève, et qu'ils attendent le conseil de l'IED. La réunion, qui compte 31 personnes, aborde les sujets les plus pressants pour le personnel ; déçu de l'absence des signataires, le personnel exprime la demande d'être associé aux prochaines discussions avec le conseil.


15 octobre 2012 : réponse concernant la réunion publique

Le directeur répond que la réunion publique convoquée pour le 16 octobre ainsi que le report de la séance du conseil de l'IED avaient précisément pour fonction de prendre en compte les débats autour du préavis ; et il ajoute quelques précisions sur le fonctionnement d'un conseil.

14 octobre 2012 : disqualification de la réunion publique

Ce courrier, accusant la direction de ne pas tenir compte de leur mouvement, disqualifie implicitement la réunion publique proposée par le directeur. Dans le monde ordinaire, les grévistes organisent des réunions publiques et essayent de rencontrer leur direction ; ils se plaignent si celle-ci refuse de les rencontrer. Dans celui-ci, les signataires ne demandent pas de rendez-vous à la direction de l'IED, mais reprochent à celle-ci de ne pas leur avoir demandé de rendez-vous, plutôt que de convoquer une réunion publique.

9 octobre 2012 : compte-rendu de la rencontre grévistes - présidence

Les signataires du préavis informent qu'ils ont été reçus la veille par la présidente de l'université, et font un compte-rendu plutôt succinct. Ils annoncent leur intention de poursuivre leur mouvement jusqu'au 18 octobre, jour du conseil de l'IED.


8 octobre 2012 : réponse du directeur au préavis

Entre-temps, des soutiens au préavis se sont déclarés les 2 et 3 octobre : un à l'IED, Raphaële Miljkovtich, responsable du master de psychologie de l'enfance à l'IED, les autres à l'UFR Psychologie : Alain Blanchet, Viviane Folcher, et une gestionnaire.


5 octobre 2012 : convocation d'une réunion du personnel pour le 16 octobre

Cette convocation est envoyée par le directeur à l'ensemble du personnel enseignant, administratif et technique de l'IED, soit environ 250 personnes. Elle fait explicitement référence au préavis de grève et à la prochaine séance du conseil.

2 octobre 2012 : une version allégée du préavis est diffusée aux étudiants

Le jour même, une pétition, basée sur cette version, est lancée sur internet.

1er octobre 2012 : le préavis est diffusé dans sa forme finale

Nous découvrons enfin ce qu'est cette fameuse lettre, qui accuse la direction de l'IED d'être responsable de tous les maux de l'IED et demande à la présidente de l'université et au conseil de l'IED de changer la direction de l'IED (première version : démissionner le directeur).

27 septembre 2012 : une lettre est diffusée

C'est par la présidente de l'université, lors du dialogue budgétaire, que nous apprenons l'existence d'une lettre signée par un certain nombre de collègues ; la présidente nous indique qu'elle recevra les signataires avant de recevoir le directeur (qui a demandé un rendez-vous depuis le 12 septembre).