Paris 8 autrement

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Engagements et propositions (Textes du collectif)

ENGAGEMENTS ET PROPOSITIONS CONCRÈTES
DES CANDIDATS PARIS 8 AUTREMENT



Les candidats des listes Paris 8 Autrement s’engagent, s’ils sont élus, à siéger régulièrement ou à démissionner pour laisser place à leurs suivants de liste. Ils s’engagent à rendre compte du fonctionnement des conseils auxquels ils participeront, et de l’exercice de leur mandat au sein de ses conseils, d’une part par des comptes-rendus rapides et largement diffusés (notamment par mise en place ou utilisation d’un site informatique), d’autre part par la tenue de réunions régulières (en amont de chaque réunion des conseils et chaque fois qu’un problème important pour Paris 8 le rendra nécessaire), ouvertes à tous, durant lesquelles seront discutées et élaborées collectivement les positions qui seront défendues dans les trois conseils.
Visant à rendre le fonctionnement de notre université plus démocratique et transparent, ils s’efforceront d’obtenir :
- que les trois conseils et toutes les instances telles que Bureau de l’Université, réunion des directeurs d’UFR ou des Vice-présidents travaillent sur la base d’ordres du jour publics et diffusés, de même que les documents de travail, suffisamment à l’avance pour permettre aux élus de pouvoir exercer leur mandat ; que chaque réunion de ces instances fasse l’objet de comptes-rendus officiels, élaborés le plus rapidement possible, et diffusés à tous les personnels par voie informatique, par l’intermédiaire de la coordination des UFR et qu’un relevé de décisions soit rendu public en attendant l’adoption des comptes-rendus officiels.
- que soit mise en chantier une rénovation des statuts de l’Université permettant de mettre au clair les rôles respectifs des différentes instances, et en particulier des instances plus ou moins officielles qui court-circuitent trop souvent les instances élues, ainsi que le rôle des UFR et des départements.
- que les décisions concernant le fonctionnement et la dotation des équipes ou des formations, les conditions de travail et de carrière des enseignants soient prises sur la base de critères collectivement élaborés et rendus publics préalablement aux réunions des instances décisionnaires.
- que soient renforcés les moyens en personnel IATOSS affectés aux équipes de recherche, que la programmation et la définition des postes d’enseignants ou de personnels IATOSS fassent l’objet d’une prévision pluriannuelle publique, et que celle-ci soit respectée d’une année sur l’autre.
- qu’un vade-mecum des procédures administratives et comptables soit élaboré et diffusé à l’ensemble des enseignants et responsables de lignes budgétaires, que soient améliorés le fonctionnement et la lisibilité des services et procédures comptables, qu’il soit possible à chaque responsable de ligne budgétaire d’avoir un accès direct et confidentiel au suivi de sa ligne en temps réel.
- que les instances consultatives en matière de relations internationales (ICRECI et COMERCI) soient plus régulièrement réunies et effectivement consultées sur toutes les décisions de politique internationale, et que ces réunions donnent lieu à comptes-rendus afin de permettre aux conseils de garder le contrôle sur ces relations.
- que la transparence la plus grande soit de règle concernant des services tels que le SAIC, l’IED, IPT ou la Formation permanente et leurs rapports avec les UFR et les formations. Il est en particulier inadmissible que les UFR et les commissions de spécialistes compétentes puissent ne pas être consultées, comme cela a pu être récemment le cas, quant à l’élaboration de formations, parfois concurrentielles avec les formations initiales, la délivrance de diplômes ou l’embauche d’intervenants par ces services.
- que soient mieux connus et mieux pris en considération, pour l’élaboration du projet politique de l’Université, de l’offre de formation et pour la réflexion sur notre fonctionnement pédagogique, les indicateurs de résultats de l’université et des différentes formations, ce non dans un souci purement gestionnaire mais dans celui de contribuer à la démocratisation de l’accès au savoir et aux formations universitaires et d’aller à l’encontre des logiques de clivage interne entre formations et diplômes “massifiés“ et formations et diplômes dits “d’excellence“. Le rôle et les moyens affectés tant à l’OVE qu’au CEVU devront être renforcés pour leur permettre d’alimenter la nécessaire réflexion collective et la revendication des moyens nécessaires.
- que les responsables représentant l’Université dans les diverses négociations avec les instances ministérielles ou européennes, ou dans des instances telles que la CPU, y soient mandatés par les Conseils, rendent compte publiquement et régulièrement de ces négociations et des positions qu’ils y défendent, et qu’ils s’efforcent de pouvoir s’appuyer sur la mobilisation et l’élaboration collective plutôt que de se faire la courroie de transmission des instances gestionnaires.
- que soit mise à l’étude, en relation avec les UFR concernées, la création de services communs tels que services de traitement de données informatique, services audio-visuels et multimédias, aide à la gestion des contrats de recherche, organisation de colloques, formations et perfectionnement des enseignants-chercheurs en langue étrangère ou en utilisation de matériels multimédias, etc.
- que, devant l’état de dégradation physique de notre Université, véritable honte pour nous tous, soit élaboré et rendu public un programme pluriannuel des besoins d’extension, de réhabilitation, et d’entretien des locaux, et que les responsables élus de Paris 8 suscitent et s’appuient sur la mobilisation collective pour obtenir du Ministère des moyens conséquents permettant de le mettre en œuvre. Il conviendra, dans l’immédiat, de réactiver le CHS et de procéder, dès le début du mandat des conseils, à un état des lieux contradictoire (services généraux et représentants des personnels) et rendu public de tous les locaux et des besoins de réhabilitation nécessaires.
- que, compte tenu de la situation budgétaire (par ailleurs fort peu transparente), soit décrété un moratoire des dépenses somptuaires (ou de prestige) et que, plus généralement, l’essentiel des ressources de l’Université soit investi sur le cœur de notre métier, l’enseignement et la recherche.